Covid-19 : SIDEP, isolement, et arrêt dérogatoire
En raison d’un contexte épidémique Covid-19 favorable, le Ministère annonce plusieurs évolutions relatives à la gestion de l’épidémie.
Enregistrement dans SIDEP
Depuis le 1er février, le partage des données personnelles enregistrées dans SIDEP sera conditionné au recueil préalable du consentement oral des personnes concernées.
En pratique :
- Le patient consent au partage de ses données. Le pharmacien enregistre comme à son habitude les données du patient dans SIDEP et coche la case « OUI – j’accepte le partage de mes données personnelles» prévue à cet effet. Le patient reçoit le certificat habituel de résultat du test. Le patient pourra revenir sur sa décision et décider finalement de refuser le partage de ses données.
- Le patient refuse le partage de ses données. Le pharmacien enregistre comme à son habitude les données du patient dans SIDEP et coche la case « NON – je refuse le partage de mes données personnelles ». Ces dernières seront pseudonymisées automatiquement. Le patient sera informé de son résultat mais ne recevra pas le certificat de test de dépistage et il ne pourra pas revenir sur sa décision.
Pour rappel, la facturation des tests est toujours liée à l’enregistrement des données dans SIDEP.
Que le patient consente ou non au partage de ses données, le pharmacien doit néanmoins enregistrer comme à son habitude les informations du patient.
Fin de l’isolement systématique et nouvelles conditions de prise en charge pour les cas contact
A partir du 1er février, l’isolement systématique des personnes testées positives et la réalisation d’un test de dépistage au 2ème jour de la notification du statut de contact pour les personnes asymptomatiques ne sont plus obligatoires. Cependant, le ministère rappelle l’importance de ce réflexe de dépistage et du respect des gestes barrières.
Les dispositifs de prévention et de dépistage pour les patients vaccinés restent en vigueur pour l’instant. Nous vous informerons dès que la prise en charge de ces dispositifs évoluera pour les cas contact.
Fin de la prise en charge des arrêts de travail dérogatoires Covid-19
A compter du 31 janvier, le dispositif dérogatoire de prise en charge des arrêts maladies liés au Covid-19 prend fin. Il en est de même pour le dispositif d’indemnisation des jours de carence dans l’hypothèse d’un arrêt de travail Covid.
En conséquence :
- les éventuels arrêts de travail pour Covid-19 entrent donc dans le droit commun et devront faire l’objet d’un certificat médical,
- les dispositifs de prévoyance classique prévus par la convention collective de la pharmacie d’officine s’appliquent en cas d’arrêt maladie Covid-19.